Installé confortablement dans notre van emménagé, je m’attèle à l’écriture de notre premier article depuis le début du périple néo-zélandais. Autour de moi, les hauts sommets du Fjordland National Park dominent une large plaine. Il est 17h30, la nuit tombe et il nous reste 4 heures avant que le sommeil ne nous gagne. La fatigue s’accumule. Chaque jour, nous partons très tôt le matin pour profiter des dix heures d’ensoleillement que nous offre l’automne.
L’automne et ses formidables couleurs. Cette première semaine, où nous avons traversé les alpes du sud pour longer la côte ouest avant de se rendre dans la région de Wanaka, a été un festival de couleurs or et dorés, le tout dans un espace aussi grand et désert que l’on se demande quand sera la prochaine habitation.
Pour le moment je ne conduis pas car il me fallait la version originale de mon permis, laissée en France. Stéphanie hérite donc du volant et moi de longs moments pour contempler les paysages variés. C’est une chance car sur l’ensemble de la journée, nous roulons de 2 à 3 heures par jour. Dans quelques jours je l’aurais récupéré par courrier express alors je profite encore 🙂
Avant de partir des Philippines, nous avons commencé à consulter la météo pour s’apercevoir que les températures attendues allaient osciller entre 5 et 18°C. J’avoue que nous avons été quelque peu surpris. Nous nous sommes demandés si nous n’avions pas fait une erreur… Nous décidons lors de notre escale à Sydney de profiter des magasins duty free pour acheter chaussettes, pulls et body en laine merinos, made in NZ ! Bien nous en a pris, car lors de notre arrivée à Christchurch, nous les avons tout de suite essayé 🙂
Voici quelques exemples de photos où l’on se montre bien habillé…
Puis les jours défilant, nous commençons à comprendre pourquoi on nous avait conseillé de partir en avril plutôt qu’un février : beaucoup moins de monde ! Nous sommes aussi bien vêtus et protégés de ces infectes mouches des sables qui sont pires que les moustiques en Asie ! Je suis plus bien plus piqué ici en une semaine que 2 mois et demi en Asie… Avec la beauté des paysages colorés, le sentiment d’être seul dans ces espaces et la facilité de trouver un camping à n’importe quel moment, nous avons fait finalement le bon choix.
Notre itinéraire, préparé sur une feuille blanche et dessiné à la main, nous a permis de prévoir les 25 jours de notre parcours. Pour se décider sur les étapes, nous avons fait simple : nous créons un itinéraire avec beaucoup d’étapes pour visiter un seul point d’intérêt à chaque fois. S’il pleut, on ne s’arrête pas pour continuer la route et rester plus longtemps sur des lieux nous touchant plus particulièrement. Comme il pleuvra à coup sûr, entre les longs trajets et les visites, nous aurons vu toutes les variétés de paysages que la Nouvelle Zélande peut offrir. Sauf que pour le moment, il ne pleut pas… Nous avons de la chance, le soleil brille depuis le début, même dans les zones les plus humides au monde !
Oh la vache c’est trop beau, j’ai envie d’y aller!!!
Régalez vous bien, nous on s’use au boulot 🙁 (et non pas: suze au goulot).
Bise les routards.
Tu peux faire les deux : t’user au boulot en ayant la suze au goulot :-)))
Magnifiques paysages, tu me donnes envie de repartir … Vite . ENJOY And drive safely 🙂 bisous les kiwis
Au top les loulous !
La bise aux lions de mer, ne mangez pas trop d’afghans (les pauvres, ils n’ont déjà pas une vie facile !)
Bises
Merci pour vos messages et on est ravi de vous donner envie ! Nico, on n’a pas encore fait la bise par contre l’appareil photo a chauffé. Le tri n’est pas encore fini… On espère vous en mettre un autre pour continuer à faire rêver. La bise !